domingo, 14 de outubro de 2007

Cantando e caracterizando uma comunidade - II

Como estou em época de passear-vos por Bruxelas (e ainda não vou acabar a volta por aqui, tenham paciência!), deixo-vos com a foto da Fundação Internacional Jacques Brel, que fica na Place de la Vieille Halle aux Blés, entre o Grand Sablon e a Grand Place, cujos fundos se destinam a financiar a luta contra o cancro, e ajudar artistas e crianças hospitalizadas.

O livro de poemas de Brel está presente no ensino secundário, tanto quanto me dizem, e quem me diz saberá do que fala.

Como no post anterior se falou dos "cochons"... aqui vai a canção (para mim uma das melhores de Brel) e a respectiva letra (em francês, pois claro, pois é assim que ela deve ser apreciada).

É para se ir lendo e ouvindo.


English subtitles

Les bourgeois

JACQUES BREL

Le cœur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l'ami Jojo
Et avec l'ami Pierre
On allait boire nos vingt ans
Jojo se prenait pour Voltaire
Et Pierre pour Casanova
Et moi, moi qui étais le plus fier
Moi, moi je me prenais pour moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans"
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant

Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient c...


Le cœur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l'ami Jojo
Et avec l'ami Pierre
On allait brûler nos vingt ans
Voltaire dansait comme un vicaire
Et Casanova n'osait pas
Et moi, moi qui restait le plus fier
Moi j'étais presque aussi saoul que moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans"
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant

Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient c...


Le cœur au repos
Les yeux bien sur terre
Au bar de l'hôtel des "Trois Faisans"
Avec maître Jojo
Et avec maître Pierre
Entre notaires on passe le temps
Jojo parle de Voltaire
Et Pierre de Casanova
Et moi, moi qui suis resté le plus fier
Moi, moi je parle encore de moi
Et c'est en sortant vers minuit Monsieur le Commissaire
Que tous les soirs de chez la Montalant
De jeunes "peigne-culs" nous montrent leur derrière
En nous chantant

Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient c...